Ah! je me rappelle. J'étais professeur, du latin profiteri qui signifie « dé-clarer », dé pour défaire, clarer pour limpide. J'avais donc pour tâche de brouiller le limpide comme le vent brouille la clarté de l'eau. En effet, si l'eau reste parfaitement claire, personne ne peut la voir, mais si d'un bâton on l'agite, tout le monde peut l'apercevoir. [...] Aussi le principe premier de la connaissance consiste à troubler l'intelligence par des questions qui remettent en question les évidences.J'aimais mon métier, le métier de Socrate et de Platon, le métier d'accoucheur d'âmes, l'art de troubler ce qui apparaît clair. La musique trouble le silence, le vitrail trouble la lumière, le professeur trouble l'esprit.
Ce blogue est la pierre d'assise d'un cours universitaire intitulé "Comment survivre au progrès?" Il sera également la porte d'entrée vers des blogues maintenus par les étudiantes et les étudiants tout au long du cours (vous les trouverez dans la colonne de droite). N'hésitez pas à participer à notre communauté de recherche!
mardi 15 mai 2012
Encore un peu de matière à réflexion...
Je souhaite vous présenter un extrait d'un livre de Jean Bédard, La valse des immortels, Éditions de l'Hexagone, 1999, p. 15-16. Voici ce que dit un personnage dès les premières pages du roman.
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Il faudrait plus de monde intelligent dans notre société.
RépondreSupprimerAh, la maïeutique socratique... Quelle belle image...
RépondreSupprimerSimon
La réduction de l'empreinte écologique (recyclage, économie de l'eau, réduction de la consommation d'énergie, etc.) trouble de confort de certains...
RépondreSupprimerMarie-Pier G.