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La lecture du livre de Ronald Wright m’a passionné au même
titre que celle du livre intitulé Fusils, microbes et acier : le sort des sociétés humaines de
Jarod Diamond. Dans ce dernier bouquin, on expose l’inégalité qui a existé dans
les sociétés depuis le début de l’humanité. Je crois que ça cadre très bien
avec votre cours. Je vous propose donc d’en faire la lecture afin de vous
fournir davantage de matière première pour stimuler vos réflexions.
Cela dit, j’ai également eu la chance de visionner le film de
Mathieu. Ce dernier a su nous présenter avec brio, l’essentiel du livre de
Ronald. J’espère qu’il incitera les gens à en faire la lecture, car comme c’est
le cas pour la majorité des films produits à partir d’un manuel, on retrouve
beaucoup plus de détails dans le document écrit.
J’aimerais vous exposer les idées ressorties suite à mes
réflexions sur les propos du film et des livres mentionnés.
Scientifique de formation, j’ai rattaché le tout au
phénomène naturel des courbes de croissance d’une population. Différentes populations
animales ont différentes courbes de croissance. Actuellement, la stratégie qui
semble être privilégiée par les humains est celle que je qualifie de ‘’ stratégie
de la coquerelle ’’.
Quand on introduit quelques coquerelles dans un appartement,
sa population augmentera de façon exponentielle. En très peu de temps, il y
aura surpopulation ce qui mènera à l’exploitation sans réserve des ressources
jusqu’à épuisement. S’en suivra une chute draconienne de cette population.
Quelques coquerelles pourront survivre si elles s’échappent par exemple à
travers les tuyaux d’aération. Elles pourront s’installer dans un nouvel
appartement et répéter le scénario. On peut comprendre que c’est une stratégie
que l’évolution a protégée puisqu’il
existe une multitude de nouveaux milieux à exploiter. C’est un peu ce qui s’est
produit chez les humains, que ce soit pour les Sumériens, les Romains ou le
peuple de l’île de Pâques. Le point commun de la chute de ces civilisations
c’est l’exploitation sans réserve du milieu environnant, exactement comme pour
le cas des coquerelles.
Une coquerelle, ça n’a pas le cerveau d’un humain. Ça continue
sa stratégie tant qu’elles auront des milieux à exploiter. Connaissant le
nombre de foyer insalubre existant chez la population humaine, des milieux
favorisant les coquerelles sont voués à subsister encore plusieurs siècles. Tel
n’est pas le cas pour la Race humaine.
Premièrement, on est limité dans le nombre de milieux à
exploiter. Contrairement aux anciennes civilisations, ce n’est pas seulement
une portion de la planète qu’on démunie de ses ressources. Avec notre progrès,
avec la mondialisation, c’est la planète entière qui se détériore. On en a qu’une, prenons-en soins!!!
Deuxièmement, on a un cerveau qui nous permet de réfléchir
et de réaliser qu’il faut changer notre stratégie afin de dévier de celle
adoptée par les coquerelles. Pour y arriver, il faudra conscientiser l’ensemble
de la masse humaine afin qu’elle s’indigne et s’impose auprès des dirigeant.e.s.
C’est un processus lent qui nécessite énormément de temps. En fait, tellement
de temps qu’il est peut être trop tard.
Je garde quand même espoir quand je réalise que grâce au
‘’progrès’’, grâce aux avancées technologiques nos pouvons communiquer de façon
libre et instantanée. On n’a qu’à penser aux révolutions printanières des pays
d’Afrique du Nord. Les gens se sont mobilisés d’une façon qui était
inconcevable du temps des Sumériens et autres civilisations déchues. Il est
donc possible dans notre ère, de mobiliser la masse…allons-nous utiliser ces
outils et plus important, allons nous réussir??? Allons-nous illustrer notre soi-disant
‘’supériorité’’ face aux coquerelles???
Je réalise que c’est très demandant en terme de temps, de
participer à un blog alors je prends une pause. La prochaine fois, j’aimerais partager
mes idées sur le partage des ressources comme point essentiel au développement
durable et à la sauvegarde de la planète.
Je termine en vous félicitant vous les quatre professeurs
qui ont pris l’initiative de mettre sur pied un projet d’une telle envergure.
C’est très audacieux de dévier de la routine, mais les efforts en sont de
beaucoup plus gratifiants. Bravo!!!
La comparaison entre l’humain et les coquerelles fait vraiment passer notre «civilisation» humaine comme une gagne de nonos! Wow, le problème est si évidant mais tellement dur à concevoir, eh? Comme Guy dit : faut prendre soins de notre planète!
RépondreSupprimerEn fait, Corine, mon choix des coquerelles plutôt que d’autres organismes utilisant la même stratégie pour illustrer notre courbe de croissance, est significatif. Je trouve que pour nous les coquerelles, se sont des indésirables.
RépondreSupprimerPOUR TOUS LES ÊTRES VIVANTS (végétaux ou animaux) DE NOTRE PLANÈTE, SERAITIL POSSIBLE QUE SE SOIT NOUS LES INDÉSIRABLES?
Guy
allo
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